La cuisine libanaise est faite de senteurs, d’odeurs et de goûts que la cuisine française n’a peu pas l’habitude d’explorer. Des origines et une histoire différentes font qu’aujourd’hui ces deux gastronomies peuvent se compléter en toute harmonie.
Le Liban est un petit pays installé le long de la côte Ouest de la Syrie, en grande partie montagneux et profitant d’un climat pouvant se révéler assez différent.
De tendance plutôt méditerranéenne, il permet la culture de nombreux fruits et légumes destinés à une cuisine toujours très colorée et ce tout au long de l’année.
Lors de repas de famille ou de fêtes, les mezzes sont les plats consacrés. Ils permettent de servir de nombreux mets différents, jusqu’à plusieurs dizaines, et d’explorer toujours plus de goûts. Pour établir une comparaison s’il en faut une, les mezzes pourraient être l’équivalent d’un abondant buffet français servi grâce à de petites coupelles ou de petits ramequins rempli de divers délices salés à picorer avec une fourchette au besoin mais à l’aide de pain pita pour plus de tradition.
À la maison en nombre souvent plus limité qu’au restaurant, les mezzes sont souvent servi à l’occasion de grandes tablées très conviviales.
Proposés en entrée, ils sont le plus souvent suivi d’un plat comme une viande grillée ou du poulet. Parmi les mezzes on trouve des bouchées à la viande, au poisson et aux légumes ; on compte par exemple et pour les plus connues, le taboulé qui est une salade libanaise, le houmous une purée de pois chiches, le fattouche une autre salade de crudités fraîches, le labné un fromage blanc aux herbes ou encore le kebbeh nayeh comparable au tartare qui se cuisine en France et fait de viande finement hachée ajoutée de blé concassé et d’épices.
Le mezzé se décline dans une tonalité complètement végétarienne pour le Carème, mais aussi en extra-mezza pour lequel les plats sont plus nombreux et servis empilés de façon à pouvoir manger de tout et et en même temps. Très graphique, la cuisine libanaise et spécialement les mezzes s’apprécient aussi bien avec les yeux qu’avec les papilles.
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